Les ports du Royaume ont traité, durant les trois premiers mois de l'année en cours, un volume global de 60,8 millions de tonnes de marchandises, contre 55,2 millions à la même période de l'exercice précédent, ce qui correspond à une progression de 10,2 %, selon les données transmises par le ministère de l'équipement et de l'eau. Le trafic intérieur a totalisé 30,5 millions de tonnes, en hausse de 7,7 %, tandis que les opérations de transbordement ont atteint 30,3 millions de tonnes, soit une élévation de 12,7 % en comparaison annuelle. La répartition du trafic fait apparaître une prédominance du transbordement, lequel représente 49,9 % de l'ensemble du volume traité, suivi des importations (29,5 %), des exportations (16,4 %), du cabotage (3,6 %) et du soutage (0,6 %), précise la même source. Les importations se sont établies à 17,9 millions de tonnes (+2,8 %), tandis que les exportations ont avoisiné les 10 millions de tonnes (+13,7 %). Le cabotage maritime a enregistré 2,2 millions de tonnes (+31,6 %) et le soutage des hydrocarbures s'est replié à 392 900 tonnes (-7,1 %), principalement au bénéfice des navires empruntant le détroit de Gibraltar. Parmi les flux jugés déterminants, le trafic conteneurisé a atteint 2,9 millions d'EVP (équivalents vingt pieds), en progression de 10,5 %. Les hydrocarbures importés se sont élevés à 3,2 millions de tonnes (+7,2 %) ; les phosphates et produits dérivés ont cumulé 7,1 millions de tonnes (+2,3 %) ; et le transport international routier a enregistré 158 152 unités, en croissance de 7,1 %. En revanche, le charbon (2,4 millions de tonnes, -1,8 %), les céréales (2,1 millions de tonnes, -22 %) et les véhicules neufs (136 854 unités, -21 %) affichent un retrait sensible. Le trafic de passagers a, quant à lui, concerné 720 645 voyageurs à la fin mars 2025, ce qui représente une augmentation de 3,9 % par rapport au premier trimestre de 2024. L'activité de croisière s'est également distinguée par une progression marquée, avec 55 668 croisiéristes recensés, soit une évolution de +46,9 % sur un an. En revanche, le volume des débarquements de la pêche maritime côtière et artisanale a connu un net recul de 24,5 %, s'établissant à 136 856 tonnes, conclut le communiqué ministériel.