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L'Association d'amitié maroco-israélienne répond fermement au PJD : Non au discours populiste qui nuit aux juifs marocains et sape les valeurs de coexistence
Dans une prise de position ferme, l'Association maroco-israélienne pour la culture et le patrimoine a exprimé sa profonde consternation et son grand étonnement face au communiqué du secrétariat général du Parti de la Justice et du Développement (PJD), qualifiant celui-ci de rempli de propos hostiles et de déclarations déséquilibrées, portant directement atteinte à l'Etat d'Israël ainsi qu'à la communauté juive, tant au Maroc qu'à l'étranger. L'Association, qui a diffusé son communiqué en quatre langues (arabe, français, anglais et hébreu), a dénoncé ce qu'elle considère comme un "discours agressif et haineux, en contradiction totale avec l'esprit d'ouverture et de tolérance qui caractérise le Royaume du Maroc". Elle a souligné que de telles déclarations vont à l'encontre des valeurs de pluralisme et d'ouverture établies par le Royaume, et qu'elles portent atteinte à une longue histoire de coexistence entre les différentes composantes du peuple marocain. L'Association a ajouté que les relations maroco-israéliennes, reconstruites sur la base d'une volonté claire et d'une responsabilité partagée, constituent un choix stratégique au service de la stabilité régionale. Ces relations renforcent les passerelles de dialogue et de rapprochement entre les peuples, et ne doivent en aucun cas être instrumentalisées dans des luttes politiques internes ou des surenchères idéologiques étroites. L'Association a estimé que l'instrumentalisation de la question de la coexistence judéo-musulmane à des fins partisanes nuit aux intérêts du Royaume. Elle ternit l'image d'un Maroc fier de son patrimoine pluriel et soucieux d'embrasser toutes ses composantes culturelles et religieuses. En conclusion de son communiqué, l'Association a lancé un appel clair à s'éloigner des discours populistes et incitatifs, exhortant à promouvoir une culture du respect et de la coexistence, en harmonie avec les orientations du roi Mohammed VI, qui a fait du pluralisme un pilier fondamental de l'identité nationale du Royaume.
